Tomate: toute une histoire

Crue ou préparée, elle est consommée comme un légume et entre dans la composition de nombreuses recettes qui égayent nos tables été comme hiver. Une drôle d’histoire que celle de la tomate, consommée comme un légume alors que c’est un fruit, elle est indissociable de la Provence.  

9 juin 2015

Crue ou préparée, elle est consommée comme un légume et entre dans la composition de nombreuses recettes qui égayent nos tables été comme hiver. Une drôle d’histoire que celle de la tomate, consommée comme un légume alors que c’est un fruit, elle est indissociable de la Provence.

Au début, on s’en méfiait. Quand les espagnols ont introduit en Europe la tomate, après l’avoir découverte en Amérique du Sud, bon nombre de savants de l’époque recommandaient d’en faire usage comme simple plante d’ornement. Nous étions au 16ème siècle. Et puis, certains se sont ensuite intéressés à ces drôles de fruits. Fruit parce qu’il s’agit d’un produit végétal qui succède à une fleur, les scientifiques ont découvert ses qualités gustatives et prouvé son innocuité pour la santé humaine. S’ouvrait alors l’âge d’or de la Tomate, nous sommes au 18ème siècle. Un succès qui ne s’est jamais démenti depuis, puisqu’elle est encore aujourd’hui le premier « légume » consommé en France, avec plus de 33 kg par habitant et par an.

Pomme d’amour en provençal

En Provence, c’est là qu’elle fut consommée pour la première fois, et fut rapidement baptisée «pomme d’amour ». Rien d’étonnant donc que nous la retrouvions dans la composition de nombreuses spécialités de la gastronomie provençale, de la ratatouille en passant par les sauces ou encore en pâte à tartiner. La Provence qui produit encore aujourd’hui plus de 1/3 des 550 000 tonnes de tomates d’origine « France » avec de nombreux producteurs et transformateurs auprès desquels s’approvisionne la Conserverie Au Bec Fin. La culture de la tomate, et de ses nombreuses variétés (on en dénombre un millier) se pratique selon diverses méthodes. A la Conserverie Au Bec Fin, notre choix se tourne vers les tomates dites « de plein champ », à l’opposé du « hors-sol ». Issus de semis, les plants retrouvent la pleine terre entre mi-avril et mi-mai pour pouvoir s’y développer pleinement. Mais il s’agit d’une culture exigeante, qui nécessite un bon travail de la terre, et une surveillance particulière pour que l’eau ne vienne pas à manquer. Mais le résultat de tous ces efforts, c’est un gout inégalé qui vous transporte...Nous en sommes convaincus, on ne peut faire du bon qu’avec du bon ! Bonne dégustation.

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